
Jean-Luc Mélenchon, autrefois héraut des classes populaires, tribun du peuple et redresseur de torts face aux puissants, est en train de sombrer dans une spirale autodestructrice. De justicier des opprimés, il est devenu un chef de clan, enfermé dans une logique de confrontation permanente. Jadis Robin des Bois, il se transforme aujourd’hui en un inquiétant Barbe-Bleue, étouffant toute contestation et sacrifiant l’universalité de son combat sur l’autel du communautarisme et de l’aveuglement idéologique.
L’affaire Quatennens : la chute du masque
L’affaire Adrien Quatennens a été le premier grand révélateur du double discours de Mélenchon. Face à la révélation des violences conjugales de son dauphin, il n’a pas eu un mot pour la victime. Non, il a préféré un tweet surréaliste de soutien au coupable, comme si l’homme était plus important que l’acte. Puis, pris dans la tempête, il a maladroitement tenté de rattraper le coup, tout en continuant à minimiser. Pour un mouvement qui prétend incarner le féminisme, ce fut un désastre. Mélenchon, jadis pourfendeur des dominations, se montrait soudainement complice des pires oppressions lorsqu’elles touchaient l’un des siens.
La dérive pro-palestinienne : du soutien à la compromission
Sur la question israélo-palestinienne, Mélenchon a depuis longtemps choisi son camp. Mais là où autrefois il défendait une solution de paix, il s’est aujourd’hui radicalisé au point de flirter avec une rhétorique qui divise profondément la gauche. Son choix de placer Rima Hassan en tête de liste pour les européennes n’est pas anodin : il signe un basculement stratégique vers une frange ultra de l’électorat, au risque de fracturer le reste du pays. Sa terminologie incendiaire, évoquant un « génocide » à Gaza, ne vise plus à convaincre, mais à attiser les tensions, quitte à accréditer l’idée que LFI est devenue un mouvement sectaire, où la haine de l’Occident prime sur toute nuance.
L’antisémitisme et la purge des voix dissidentes
Accusé d’antisémitisme, Mélenchon ne cherche même plus à dissiper le doute. Il joue la victimisation, dénonçant une « ambiance politico-médiatique pourrie », tout en continuant à multiplier les provocations. Son parti s’est vidé de ses éléments les plus universalistes, à commencer par Clémentine Autain et François Ruffin, qui refusaient de sombrer dans l’extrémisme. Mélenchon ne supporte plus la contradiction. Il ne débat pas : il excommunie. Il ne fédère pas : il purge. Toute parole dissonante est étouffée, tout esprit critique est mis au ban. LFI n’est plus un mouvement de lutte sociale, mais une secte dirigée par un gourou qui s’est coupé du réel.
Un naufrage politique et moral
De leader populaire, Mélenchon est devenu un personnage inquiétant, enfermé dans son propre délire. Il aurait pu être l’homme qui fédérait la gauche, il en est devenu le fossoyeur. Il aurait pu incarner un espoir pour les classes populaires, il s’est transformé en chef de bande, jouant avec les tensions identitaires pour exister médiatiquement. Son parcours politique ressemble désormais à une tragédie : celui d’un homme qui, à force de vouloir incarner la radicalité, a fini par se couper du peuple.
Le Robin des Bois d’hier est devenu le Barbe-Bleue de la gauche française. Mélenchon ne combat plus l’injustice, il l’instrumentalise. Il ne défend plus les opprimés, il choisit lesquels méritent son soutien. Et dans cette fuite en avant, il entraîne avec lui un mouvement qui, sous d’autres circonstances, aurait pu être un espoir. Aujourd’hui, il n’est plus qu’un poison.
Texte & illustration : avec la complicité de Chat GPT et Grok
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